maiella

Molécule en altitude.  Dorée. Polinisée. Donnée au vent.  Dans les poussières, les champs. Enfiler cet air  qui défie le temps. Cet air content, charmant. Comme un son lourd, comme sonnant l'amour. ...    

Poudrer ses lèvres de sable. Y frotter; ses peines sales. Utiliser le sang à des peintures, de reine. On ententend; comme c'est charmant. Extase. Déconvenue.. en contre temps.....

Dans le feu, dans tes lèvres. Dans tes yeux, comme une fièvre. Crépitements de larcènes dissonants. Sentir le feu d'antan. Jeu de pénombre, bruler ses ombres. T'enlacer sur un bucher divin.  Sans fin.    

Plus dure est la mer en hivers, dont le bain semble incertain. La ou le coeur me conduit, je suis mon instinct. Ma route, mon chemin.... Vivre en ce dessein....comme un lac qui dérive sous la lumière... froid...assassin.    

  Qu'allons nous faire de nos ames enlacées, flottant au treizieme ciel? Appétits inassouvis, lune de miels, que nous avions laissé la, il y a quelques vies de ça. Nous et ames collées... sommes retrouvés  comme poudre, élixir, pour s'absoudre dans les sables dorés, étincelles de paix.....       

Mettez moi là bas , s'il vous plait. Pas ici car je m'y fait chier. Déboitez le mental, le poitrail, histoire d'oublier, ce que je suis , ce que je fais. C'est pas normal, je sais.. Mettez moi, s'il vous plait, dans les étoiles, dans un lit d'hopital; pour me reposer... Lavez moi habillée. Laissez moi m'habiter, me hanter, procrastiner mes idées.... C'est banal, je sais. Etre quelqu'un que vous oubliez..... normal....c'est bien fait.

Je voudrais colorier les choses de couleurs gaies. Allier à mon humeur morose,  de la poudre de fée. Je voudrais que tu t'opposes, que tu défasses, que tu exploses, les ficelles de la réalité.... Alors adviendra à mon ame décoiffée, à la lueur de ce conte prose dans lequel je me promenais; d'y plonger.....jusqu'a l'osmose.. pour te poudrer de baisers.....

  Oiseaux de cafard. Et j'agitais ma tète pour retrouver l'espoir d'étre, peut étre...  Agiter sa tète, pour les voir s'envoller au loin, pour qu'ils disparaissent sur quelques nichoirs incertains, sur quelques autres tètes divaguant, sans aucun rythme sonnant. Que l'on est là de droit et que l'on fait juste de ce que l'on croit.... Oiseaux de cafard,....dans mes pensées.......dans le noir.    

Prière à vos vieilles mains, grand mère: dites moi que demain sera plus fier. Qu'il y aura dans l'air d'un matin, un alexandrin du désert. Comme si on était repus;  pour dire un jour qu'on a bien vécu.... ...illuminer mon dessein... à la lueur de votre chemin.    

Noire, froide, humide. Cinglant mon regard limpide..... Et ces chats qui hurlent à la mort. Ces chiens qui grondent si fort... Je rèvais douloureusement,  calfeutrée d'un rien si vide .... Vide de noir, tremblante. D'un ton blafard. ...pesante... avide. Sans espoir.